Le siège de Lutte Ouvrière
<strong>Où :</strong> Un mystérieux château, à Presles dans le Val d'Oise, où a lieu chaque année la fête de LO. Plus près de Paris, le très hermétique parti d'Arlette Laguillier est domicilié au 6 rue Florian, à Pantin.
<strong>Quoi :</strong> On appelle au standard, pour savoir si on peut passer faire un coucou. « Mais... pourquoi vous me posez cette question ? » « Je pense que ça va pas être possible. » Pas vraiment une surprise, le parti ouvriériste ayant une forte réputation d'organisation planquée – voire « sectaire » – à tenir...
<strong>Le public :</strong> Lutte Ouvrière, c'est un peu la Légion étrangère du militantisme d'extrême-gauche. Incités à ne pas faire d'enfants pour pouvoir se consacrer matin, midi, soir et week-end au militantisme, les militants LO doivent en plus apprendre à déjouer la surveillance d'Etat en passant de nombreux filtres…
<strong>Le courant :</strong> Communiste d'obédience trotskiste, c'est-à -dire violemment opposé aux « stal' », les staliniens héritiers de l'histoire du PCF. A Lutte Ouvrière, on se fâche tout rouge quand on ramène le communisme à Mao ou Staline, et on préfère regarder du côté des conseils ouvriers et de l'internationalisme.