Le Groupe Marxiste Internationaliste, Ã l'AGECA
<strong>Où :</strong> Au 177, rue de Charonne, dans le 11e arrondissement.
<strong>Quoi :</strong> L'Ageca, c'est un complexe qui loue des salles à de nombreuses associations qui ne peuvent pas s'offrir un siège ou un local permanent. Comme le Groupe Marxiste Internationaliste (GMI), qui s'y réunit ce jour-là . « Mais comment vous nous avez trouvé ?! » C'est à huis-clos que ce tout nouveau groupe, constitué en avril 2013, se réunit pour préparer le prochain numéro de son mensuel Révolution Communiste, ou pour faire advenir des « États-Unis socialistes d'Europe ». Hors-les-murs, le groupe investit aussi les syndicats, ou les luttes de travailleurs sans-papiers.
<strong>Le proprio :</strong> L’Ageca (Association pour la Gestion d’un Centre d’Animation Culturelle), fondée par des militants du quartier en 1974.
<strong>Le public :</strong> « C'est vrai que pour un nouveau groupe, on pourrait nous imaginer plus jeune... » admet M., à l'entrée de la salle où sont assis une vingtaine de militants pour une moyenne d'âge dépassant facilement les 50 ans. « On a quand même quelques camarades étudiants » précise M.
<strong>Le courant :</strong> En tant que section française du Collectif révolution permanente, le GMI est clairement affilié à ce mot d'ordre, qui rejette toute alliance entre la classe ouvrière et une partie de la bourgeoisie (c'est la révolution par étapes). Concrètement, le NPA et LO sont étiquetés, dans un article de Révolution Communiste, comme des « partis centristes ». M. : « Mais de toute façon, on n'utilise pas les termes de gauche ou de droite, qui correspondent à des répartitions d'hémicycles. Tout ça, ce sont des vocables de journaliste bourgeois. »