Attac
<strong>Où :</strong> Villa du Moulin Dagobert – minuscule impasse qui sépare la librairie Quilombo et Attac du CICP.
<strong>Quoi :</strong> Le siège de l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (Attac), lancée en 1998 pour exiger l’instauration d’une « taxe Tobin ». Objectif : « désarmer les marchés financiers ». Mais attention, l'ambiance est studieuse, le lieu n'accueillant pas d'événements publics. Ici, cinq salariés mettent en œuvre les campagnes décidées par le CA, au milieu d'étagères remplies de livres et de brochures... et de répliques de requins, ayant servi à dénoncer « les requins de la finance » lors de précédentes manifestations. « Mais certains adhérents nous ont reproché de stigmatiser une espèce menacée... », raconte Eric Le Gall, le responsable administratif et financier, amusé ou dépité, on ne sait pas trop.
<strong>Le public :</strong> Du coup, c'est vers les comités locaux qu'il faudra se tourner pour voir un peu de monde, à l'occasion des projections, conférences et débats organisés. « L'adhérent-type d'Attac est âgé, puisqu'on a longtemps été très axés sur la réflexion, et pas sur l'action » explique Eric. Il esquisse un portrait des militants : « des chercheurs, des journalistes, des profs du secondaire et des retraités ».
<strong>Le proprio :</strong> La SCI Les Boulets-Nanteuil, à laquelle Attac verse une cotisation en tant qu'association membre du CICP, qu'elle a rejoint en 2010 après avoir quitté son siège de Montreuil.
<strong>Le courant :</strong> Association phare du mouvement altermondialiste, Attac a pour cibles récurrentes les paradis fiscaux et les banques qui y ont des attaches, les spéculateurs de tous poils, mais aussi Monsanto et les OGM. Mais pas question de faire dans le greenwashing : entre ouvrages consacrés aux « méprises de l'économie verte » et guide <em>Qu'est-ce que la décroissance ?</em>, l'écologie est ici radicale et décroissantiste.