Le Saint-Sauveur
<strong>Où :</strong> Au 11, rue des Panoyaux, au pied de la butte de Ménilmontant.
<strong>Quoi :</strong> Le bar antifa de Paris, aux murs tapissés de posters anti-capitalistes ou anti-répression policière, sans parler des stickers de l'Action antifasciste Paris-banlieue. Pas de programmation ou d'évènements particuliers : ici, c'est un bar d'habitués qui refont le monde sur une bande-son oscillant entre rock 60’s, ska et hip-hop sous une lumière tamisée. Et sous le regard d'anges de la mort qui évoquent les fresques des bagnards mexicains.
<strong>La clientèle :</strong> Beaucoup d'habitués, donc, du cercle militant antifa aux punks (les affiches de groupes et de concerts sont légion, mention spéciale à Bérurier noir). Et plutôt jeunes : si certains ont la boule à zéro, ce n'est pas à cause de l'âge.
<strong>Le proprio :</strong> Le bar a été lancé par Julien Terzics, qui fut le leader dans les années 80 des Red Warriors, fameuse bande de chasseurs de skins de la région parisienne.
<strong>Le courant :</strong> Au Saint-Sauveur, on se revendique de l'antifascisme radical. Et si Julien a été au PC du temps de ses premières années militantes, les partis politiques ne sont clairement pas la tasse de thé de la faune libertaire du lieu.